La majorité des cas de violence entre partenaires intimes sont exercés envers des femmes. A travers le monde, il est estimé qu’environ le tiers des femmes vivront une telle violence dans leur relation intime. Définie comme un ensemble de stratégies visant à obtenir ou à maintenir un pouvoir et un contrôle, elle peut s’exprimer sous forme physique ou sexuelle, d’agression psychologique ou de comportement de traque (stalking) ou de contrôle (domination, isolement social, surveillance, restrictions).
Ces violences sont profondément ancrées dans des normes sociales et culturelles et constituent un facteur de risque de nombreuses difficultés chez l’enfant qui y est exposé, dont celui de développer des relations difficiles ainsi que de reproduire la violence vécue ou observée à l’âge adulte.
Cette étude, également en cours en Suisse, s’inspire des conclusions de recherches antérieures réalisées au Cameroun sur plusieurs générations qui ont observé que la violence pouvait réduire la capacité à interpréter avec justesse les intentions d’une personne derrière un comportement. En Amérique du Nord, d’autres recherche en arrive à des conclusions semblables. C’est pourquoi une analyse interculturelle sur plusieurs générations permettra de mieux comprendre le rôle des facteurs de risque méconnus à ce jour.


