Nouvelle parution : La médiation relationnelle. Rencontres de dialogue et justice réparatrice de Charbonneau, S. & Rossi, C. (2020)

Dans les années 1990, la justice réparatrice, aussi connue sous le terme
justice restaurative, s’imposait comme le nouvel espoir de la Justice, en
promettant des capacités de réparation inédites aux infracteurs, à leurs
victimes, mais également à la société civile. La médiation relationnelle a
été créée au Québec au début des années 2000, puis diffusée dans certains
autres endroits du monde. Cette approche met au centre de ses priorités la
sécurité des participants. Si elle peut parfois permettre le dialogue victime-infracteur,
elle donne accès à bien d’autres formes de réparation, sans
aucun compromis.


Elle met de l’avant trois postulats principaux. Le premier est qu’il existe
un moyen de réparer, en tout ou partie, les conséquences des crimes les
plus graves et les plus sensibles. Le second est que, pour y parvenir, il
est important de ne plus imposer l’idée que la rencontre en face-à-face est
déterminante en justice réparatrice. La médiation relationnelle privilégie
l’écoute attentive individuelle, et préconise un large éventail de modes de
réparation qui permettent d’assurer la sécurité physique, morale, et surtout
le respect des attentes des usagers. Le troisième : une telle méthode est
complémentaire aux interventions en justice pénale, en réhabilitation,
en soutien clinique. Elle n’a pas vocation à lutter contre les forces
institutionnelles. Elle est toutefois assez performante pour être utilisée
comme une alternative, pour ceux et celles pour qui l’accès à la justice
pénale n’est pas possible.

Nouvelle apparition!
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